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vendredi 22 octobre 2010

Ségrégation à la LICRA ?, par la Ligue de Défense Juive (mars 2010)

Merci à Eric pour cet article
« Voir la paille dans l’œil du voisin et ne pas voir la poutre dans le sien »
Veuillez trouver ci après les photos des membres du Bureau exécutif de la Licra.
Pour une organisation antiraciste ,la composition de ce bureau n’est-elle marquée par une sorte de ségrégation vis à vis des communautés arabe et noire ?ALAIN SEKSIG

jeudi 21 octobre 2010

Bonus et primes : le (résistible) chantage des « compétents », par Frédéric Lordon (mars 2009)

Si on le regarde comme un texte de blog, c’est épouvantablement long. Si on le voit comme le chapitre d’un livre à venir, rendu disponible tout de suite, et qu’on se met dans la disposition adéquate pour le lire comme tel, peut-être que ça passera un peu mieux...

mercredi 20 octobre 2010

Le mal-être blanc, par Pierre Tevanian (Janvier 2008)

Ce texte, le premier que j’écris à la première personne, est le résultat d’une sollicitation des Indigènes de la République, pour leur « Parlement anticolonialiste » d’octobre 2006. Après deux « indigènes » noirs et arabes répondant respectivement aux questions « Qu’est-ce qu’être noir dans la France de 2006 ? » et « Qu’est-ce qu’être arabe dans la France de 2006 ? », je devais en bonne logique répondre à la question « Qu’est-ce qu’être blanc dans la France de 2006 ? ».

Emmanuel Todd sur le sarkozysme, par Mediapart (fév. 2010)




Todd : "Le sarkozysme, un vide dangereux" (Mediapart)
envoyé par Mediapart. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

Ne pas battre en retraite - un argumentaire, par la Princesse de Clèves (octobre 2010)

Un ami a rédigé ce document très efficace face à la désinformation médiatique et au refrain écoeurant de la "prise en otage des usagers par les grévistes" : Retraites, des arguments pour nourrir la réflexion ; des arguments pour entrer dans l'action
Ceux qui croient sérieusement que les désagréments passagers liés aux dysfonctionnements dans les transports publics sont plus nuisibles à l'intérêt général que la réforme néo-libérale des retraites tranquillement mise en place par le gouvernement - entre une loi qui interdit le port de la burqa dans l'espace public et un fichier criminalisant les Roms - doivent lire très attentivement ce texte.

Canard Enchainé, Boutin, Blanc, Estrosi, Bachelot : petits profits et danger de populisme Par Claude-Marie Vadrot (Juin 2010)


N’en déplaise à mes confrères du Canard Enchaîné où j’ai longtemps travaillé, les petits mensonges et profits de Christine Boutin, les 12 000 euros de cigares de Christian Blanc, le prix des chambres des joueurs (enfin, si l’on peut dire joueurs...) de l’équipe de France, les privilèges de logement de Christian Estrosi, les nuits d’hôtel de Rama Yade, les voyages en avion privé d’un ministre, les petites grattes mesquines des chargés de mission, les avantages ou les voitures de fonction des uns et des autres, les retraites des parlementaires ou de Roselyne Bachelot, les petits bénéfices de tel ou telle ministre, les cumuls de Pierre, Paul ou Jacques me laissent parfaitement indifférents.

Le gouvernement des banques, par Serge Halimi (juin 2010)

L’insolence des spéculateurs suscite une vive opposition populaire et contraint les gouvernements à prendre quelques distances avec la finance. Le 20 mai, le président Barack Obama a qualifié de « hordes de lobbyistes » les banquiers qui s’opposaient à son projet de réglementation de Wall Street. Ceux qui signent les chèques vont-ils continuer à écrire les lois ?

La dette publique, ou la reconquista des possédants, par Frédéric Lordon (mai 2010)

Ainsi, il y a un « problème de dette publique ». Mais au fait, d’où vient-il ?... Ça n’est pas le genre de question que les promoteurs du thème aiment spécialement à poser : le fait, ou plutôt l’affirmation d’un supposé fait, leur suffit puisqu’il n’est besoin de rien d’autre à leurs yeux pour justifier d’avoir à faire quelques progrès supplémentaires dans le démantèlement de l’État social. Paradoxalement, la situation présente leur est à la fois la plus favorable et la plus délicate. La plus favorable puisque l’explosion en deux ans des dettes publiques est pour le coup incontestable et semble préparer idéalement les coupes les plus claires. La plus délicate car, par la même occasion, elle rend irrésistible la question des origines. Et la gêne qui ne peut manquer de s’en suivre.

Lexique pour temps de grèves et de manifestations, par Henri Maler, Yves Rebours (avril 2010)

Le lexique que nous avions publié en 2003 doit être révisé et complété en permanence. Voici donc une version réactualisée, et illustrée par quelques articles, plus ou moins récents, en guise de prélude au 1er mai 2010.

Sauver les banques jusqu’à quand ?, par Frédéric Lordon (mai 2010)

Quoique le texte qui suit ait pour propos de développer un argument indépendant (relativement), il est difficile de ne rien dire du plan « de stabilisation » que viennent d’annoncer l’Union européenne et le FMI, à propos duquel se pose immanquablement la question de savoir ce qu’il va stabiliser et pour combien de temps...

Incursion chez les décideurs : au Forum de la mauvaise conscience, par François Ruffin (fév. 2010)

Ce matin, Fakir a ciré ses chaussures, repassé sa tunique, et même rasé sa barbe en broussaille. C'est qu'aujourd'hui, au « rendez-vous annuel des décideurs », il va fréquenter les grands de ce monde : tout le gratin du CAC 40, les directeurs de EDF, Suez, British Petroleum, Capgemini, et Alain Juppé ! Et même Philippe Douste-Blazy ! Tout ça, « sous le haut patronage de Nicolas Sarkozy ».

Au-delà de la Grèce : déficits, dettes et monnaie, par Frédéric Lordon (fév. 2010)

Du chatoyant spectacle qu’offre la « crise grecque » il est probable que l’élément le plus pittoresque demeurera ce racisme réjoui et déboutonné qui conduit chaque jour spéculateurs et commentateurs, par là parfaitement unis, à nommer sans le moindre scrupule « PIGS » les États dont les finances publiques sont contestées sur les marchés financiers. Portugal, Ireland, Greece, Spain, les trois petits cochons sont maintenant quatre. C’est bien là le genre d’erreur de dénombrement qui en un instant trahit toute une vision du monde : ce sont les bronzés qui sont des porcs — et si l’Irlande a le mauvais goût de contredire le tableau d’ensemble, il suffit de lui substituer l’Italie, mal en point également, pour faire PIGS à nouveau en rétablissant l’homogénéité quasi-ethnique des abonnés à l’indolence méditerranéenne et à la mauvaise gestion réunies.

Une flammèche obstinée a embrasé la Guadeloupe, par François Ruffin (nov. 2009)

Même si le bras de fer n’est pas terminé aux Antilles, le contraste est saisissant. Au début de l’année 2009, défilés massifs et conflits sociaux se succèdent en France métropolitaine ; dépourvue de dynamique, la mobilisation s’effiloche. Au même moment, à 6 700 kilomètres de distance, une grève générale contre la vie chère embrase la Guadeloupe. Peu sensibles aux chimères de l’activisme médiatique, les animateurs du Liyannaj kont pwofitasyon (LKP) vont récolter les fruits d’un travail militant opiniâtre, d’une volonté d’unité et de la conviction qu’un solide rapport de forces ne nuit jamais à la négociation...

Lettre ouverte à ceux qui feignent de croire en l’indépendance du Parquet, par le Syndicat de la Magistrature (oct 2009)

Une affaire sensible ne prospère pas devant un tribunal correctionnel si le parquet ne l’a pas souhaité. Avec la suppression annoncée du juge d’instruction, il faudra un miracle. Argumentaire du Syndicat de la Magistrature en 20 exemples.
Bakchich.info publie ci-dessous l’intégralité de la longue et édifiante "Lettre ouverte à ceux qui feignent de croire en l’indépendance du Parquet" signée du Syndicat de la Magistrature :
« Le parquet n’étouffe pas les affaires » Jean-Claude MARIN, procureur de la République de Paris le 10 novembre 2005

Pôle emploi et le placement privé : un précaire, ça peut rapporter gros, par Réseau Solidaire d’Allocataires

Le placement privé des chômeurs est désormais installé dans le paysage. Sa réalité concrète a été évoquée lors des premières collaborations du Pôle Emploi avec de grandes entreprises du secteur : Ingeus, Altedia et autres agences d’intérim.
Très peu depuis finalement. Hormis dans les dénonciations presque rituelles des syndicats du Pôle Emploi, dénonciations ambiguës au possible : le placement serait une mauvaise chose parce que le vieux modèle du contrôle public des chômeurs en serait presque une bonne.

L'ascenseur social ne démarre pas au 15e étage !... par Alain Cadix

Le débat sur l'élitisme des grandes écoles est à nouveau ouvert. Depuis fort longtemps, en effet, les catégories sociales les plus modestes et défavorisées sont notoirement sous-représentées dans les grandes écoles, et de façon encore plus marquée dans les prestigieuses. Et cela ne s'est pas arrangé au cours des vingt-cinq dernières années. Un phénomène de même nature et d'une ampleur voisine touche les ex-troisièmes cycles universitaires (DEA et DESS, aujourd'hui master). Dès lors il faut se pencher sur les causes communes, nous y reviendrons.

Les paradoxes de la part salariale

Il faut avoir la bonne mine de Jean Peyrelevade pour soutenir face caméra sourire aux lèvres que la part salariale n’a pas varié « depuis cinquante ans » [1]. Il est vrai que Jean Peyrelevade est le seul à dire aussi ouvertement que la part des salaires dans la valeur ajoutée est bien trop élevée et qu’il s’agirait qu’elle rende au plus vite 3 ou 4 points au profit [2]. Admettons qu’il y a là un certain courage dans la joyeuse provocation, à moins qu’il ne s’agisse plus classiquement d’une combinaison de persévérance dans l’erreur caparaçonnée et de certitude de soi. Il est aussi le seul à ne pas avoir vu que, de 1970 à aujourd’hui, la part salariale a connu un formidable coup d’accordéon, avec une croissance très forte de 1970 jusqu’au point haut de 1982, suivie d’une décrue encore plus forte dont l’essentiel est acquis dès la fin des années 80.