Sophie Guillemin. Révélée il y a dix ans, cette actrice callipyge de 31 ans s’est depuis convertie à l’islam. Elle revient au cinéma, mais refuse désormais les scènes amoureuses.
Ce blog est destiné à regrouper les articles qui m'ont intéressé. Les articles seront effacés dans les plus brefs délais sur simple demande de leur auteur ou ayant droit à strasbourgstdenis@gmail.com
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jeudi 21 octobre 2010
mercredi 20 octobre 2010
Zidane la Racaille, par Marc-Edaourd Nabe (juillet 2006)
Zidane est un génie. Zidane est un con. Les deux en même temps ; ça existe. Et ce n’est pas un génie parce qu’il est le plus grand footballeur de tous les temps et un con parce qu’il a foutu un coup de boule à un autre joueur à huit minutes de la fin de sa carrière. C’est peut-être le contraire. Zinédine Zidane n’a jamais été aussi génial qu’en marquant ce but inattendu et bien réel : une tête dans la poitrine du défenseur Materazzi pendant la finale de la Coupe du Monde ! Conséquences en cascade : carton rouge, expulsion, absence pendant les tirs aux buts, défaite de la France, déception générale...
Les Pieds Blancs, par Marc-Edouard Nabe (oct 2006)
Plus qu’un navet, une honte ! Grâce au film Indigènes, les Arabes de France vont pouvoir courber l’échine la tête haute. C’est l’histoire de quatre soldats algériens et marocains enrôlés dans l’armée française en 1943 et qui subissent les humiliations de leurs supérieurs, ce qui ne les empêche pas de servir la patrie pas du tout reconnaissante. Apothéose : le simple soldat qu’interprète Jamel Debbouze finit par se sacrifier pour tenter de sauver le gradé qui l’a brimé !...
Représente toi, par Marc Edouard Nabe (mars 2007)
Plus la date de l’élection du nouveau président de la République française approche, moins on s’amuse. Au début, c’était drôle de voir s’opposer une femme en blanc baisant des éléphants roses à coup de gaffes et un flic cocu passant au kärcher toutes les couilles molles de son parti. Maintenant cette campagne s’avère sinistre. Hystérique duel entre deux animaux politiques drogués au pouvoir qui, à force de se jeter des peaux de bananes, finissent par ressembler à des singes, en moins marrants. La ouistitie et le babouin ! Triste jungle... Jamais il n’y a eu aussi peu d’issue à une élection. « Ce sera l’un ou l’autre ! » ordonnent les médias, et si ce n’est ni l’un ni l’autre, ce sera un troisième qui de toutes façons n’a aucune chance d’être président, à moins qu’il ne prenne la place du deuxième, ou du premier si celui-ci passait deuxième, ou bien troisième, ce qui ferait alors passer le deuxième premier, ou bien troisième, ce qui n’arrivera pas... Alors qui ? On en est à se demander si quelqu’un va arriver à être élu ! Au début de l’année 2002, il y avait trop de candidats pour avoir une bonne visibilité. En 2007, il n’y en a pas assez, et depuis plusieurs mois déjà c’est le brouillard. Un brouillard que deux seconds couteaux, présentés comme des fines lames, essaient en vain de couper.
La bombe de Damoclès, par Marc-Edouard Nabe (oct 2007)
On y va tout droit. Il suffit de refeuilleter la presse depuis deux ans, pour comprendre que la guerre contre l’Iran est déjà dans les tuyaux. Les journaux ne se trompent jamais quand il s’agit de sentir la merde. Depuis l’élection du président iranien Ahmadinejad en 2005, les médias, tous supports confondus, poussent à lui foutre une bonne branlée « démocratique »... C’était pareil pour l’Irak : du 11 septembre 2001 au 20 mars 2003, la tension médiatisée était montée jusqu’à ce que Bush appuie sur son petit bouton. Dans le cas de l’Iran, où les enjeux sont si différents, le processus est le même. C’est un réflexe obligé des démocraties et de leurs médias englués dans leurs échecs flagrants : aller dérouiller celui qui remplit à merveille, à un moment donné, le rôle imposé du grand méchant loup.
Le ridicule tue, par Marc-Edouard Nabe (avril 2008)
Une grenouille piquée par des frelons? Non. Une citrouille passée sous un camion? Non plus. Chantal Sébire, voyons! Une institutrice de Plombières (Côte-d’or) atteinte d’une tumeur rarissime qui lui défonce le nez, lui boursoufle les paupières, puis la gueule tout entière devenue une sorte de sculpture inachevée, mauve et verdâtre. Son cruel cancer déformant en a fait une extraterrestre, mais une extraterrestre avec les pieds bien sur terre...
Le ridicule tue, par Marc-Edouard Nabe (avril 2008)
Une grenouille piquée par des frelons? Non. Une citrouille passée sous un camion? Non plus. Chantal Sébire, voyons! Une institutrice de Plombières (Côte-d’or) atteinte d’une tumeur rarissime qui lui défonce le nez, lui boursoufle les paupières, puis la gueule tout entière devenue une sorte de sculpture inachevée, mauve et verdâtre. Son cruel cancer déformant en a fait une extraterrestre, mais une extraterrestre avec les pieds bien sur terre...
Sauver Siné,par Marc-Edouard Nabe (sept. 2008)
Il faut sauver Siné. Pas de l’accusation d’antisémitisme, mais de la bande de cons qui l’entoure et qui, pour se refaire une virginité de faux rebelles sur son dos de vieil anar, l’a poussé à lancer un journal de merde. Je ne veux pas que Siné meure en se recentrant. Je l’aime et l’admire trop pour ça.
C’était pourtant un bel été : un de mes pères spirituels était traîné dans la boue. Il s’était fait gauler pour antisémitisme. Encore ! On le traitait d’ordure ! J’étais fier. À 80 ans, il allait finir en beauté, sali, honni, méprisé. « Antisémite », je crois que c’est le mot que je préfère dans la langue française. J’ai suivi toute l’affaire et puis, le 23 juillet, j’ai eu une idée… J’ai appelé Siné pour lui faire part de ma vision : pourquoi ne pas répondre au connard qui l’a viré de Charlie Hebdo par un autre journal, un numéro spécial de Siné Massacre, où Bob montrerait qu’il y en a marre de ce chantage à l’antisémitisme ? Il n’était pas chaud et trouva la chose irréalisable, il préférait se cantonner au Net. Je le stimulai et raccrochai.
Enfin Nègre, par Marc-Edouard Nabe (janv 2009)
Ça m'étonne. Moi, si passionné par les Noirs américains et si fanatique de l'Afrique en général, je reste de marbre face à l'élection historique de Barack Obama… Ça ne me fait strictement rien. Aucune émotion, pas un tressaillement de bonheur. Suis-je devenu insensible ? Normalement, ça aurait dû me faire plaisir que le petit Blanc McCain se fasse mettre par le grand Noir Obama, je ne comprends pas…
Je regarde autour de moi, ce sont des torrents de larmes. Un Noir enfin à la Maison Blanche ! Les plus durs à cuire fondent d'extase. Les incrédules sont à genoux en train de remercier le Ciel, les défaitistes chantent victoire, les revenus de tout y repartent.
Les Chemins de la Méconnaissance Le R.A.C.I.S.M.E. selon R.A.P.H.A.E.L. (deux fois « quatre consonnes et trois voyelles ») PAR COLLECTIF LES MOTS SONT IMPORTANTS (déc. 2008)
Le texte qui suit propose une analyse critique d’un cycle d’émission sur les racismes, proposé par Raphaël Enthoven dans le cadre des Nouveaux chemins de la connaissance sur France Culture, du lundi 1er au vendredi 5 décembre 2008.
Durant que le soldat israëlien sent bon le bataillon Henri Barbusse, le soldat russe, de son côté, pue très fort la vinasse, par Sébastien Fontenelle (août 2008)
Il y a deux ans, rappelle-toi, remember : l’armée israélienne faisait au Liban du hachis menu de civil(e)s, et notre plus fameux romanquêteur en avait profité pour aller faire, là-bas, du "tourisme de propagande".
Quand je dis "là-bas", je veux dire que BHL était allé passer un peu de son temps estival côté israélien : il en avait rapporté, pour notre Monde référentiel, un hallucinant publireportage.
Morgan Freeman et Clint Eastwood s’emparent du mythe Mandela Les dérobades d’« Invictus », par Mona Chollet (mai 2010)
Le choix de raconter l’après-apartheid à travers l’organisation par l’Afrique du Sud, en 1995, de la Coupe du monde de rugby, ne semble pas se justifier uniquement par sa cinégénie. Invictus, réalisé par Clint Eastwood, témoigne aussi d’un credo idéologique peut-être inconscient, mais très caractéristique : faire tenir une société, ce n’est rien d’autre que lui offrir quelques satisfactions symboliques, en même temps que des modèles identificatoires qui stimulent l’initiative individuelle.
"Le village de l’Allemand" ou la recette du best-seller décomplexé, par Ahmed Selmane (avril 2008)
C’est connu, les Algériens sont jaloux, envieux, insupportables qui ne supportent pas la réussite des autres. La preuve : ils n’arrêtent pas de questionner les enrichissements soudains et les subites notoriétés de ceux qui tiennent le haut du pavé des médias et de la finance. S’ils sont parfois des critiques inspirés, ils sont souvent de piètres commerçants. Il faut bien l’admettre, l’Algérie ne sait rien vendre, ni une image, ni des splendides paysages, ni les meilleures dattes de l’univers.
Les cinéphiles et le garçon arabe A propos de "La Graine et le Mulet" d’Abdellatif Kéchiche, par Stella Magliani (fév 2008)
Comme plus de 400 000 spectateurs, je suis allée voir "La Graine et le Mulet" d’Abdellatif Kéchiche et comme un certain nombre de spectateurs d’origine maghrébine j’ai été, pendant une bonne partie de la séance, très émue. Cette émotion, que j’ethnicise presque, n’est pas sans raison.
Abd Al Malik, ou la pétainisation du slam, par Faysal Riad (juin 2010)
L’anthropologie historique et l’histoire des idées ont depuis longtemps insisté sur l’importance des représentations sociales véhiculées notamment par les œuvres artistiques. Pour bien comprendre notre société, en plus des analyses scientifiques et œuvres artistiques plus ou moins subversives, une attention particulière peut être portée aussi aux discours plus conventionnels produits par nos idéologues « officiels », ainsi qu’aux paroles prononcées par les dirigeants, intellectuels et artistes à succès, qui présentent l’intérêt d’être caractéristiques d’une classe sociale, d’un milieu, ou plus largement d’une époque. Et lorsque ces œuvres commerciales sont matraquées sur toutes les ondes et encensées par tous les « faiseurs d’opinion », et lorsqu’elles connaissent de ce fait un certain succès auprès du grand public, leur analyse n’en devient que plus nécessaire…
Proposition de loi pour l’interdiction de Michel Onfray dans l’ensemble de l’espace public Une initiative citoyenne, par SPINOZA (mai 2010)
Il est difficile de l’ignorer, sauf à boycotter radios, télévisions, presse et devantures de kiosques : Michel Onfray vient d’ajouter Sigmund Freud à son tableau de chasse. Après Saint-Paul et Mahomet, déclarés responsables de tous les maux de la terre par le plus médiatique des hédonistes libertaires, c’est au tour du fondateur de la psychanalyse de payer pour ses péchés : imposture, affabulation, arrivisme et complaisance pour le fascisme ! Faisant feu de tout bois, et notamment de ces combustibles bon marché que sont le contresens, la contre-vérité, l’approximation, le raccourci et le moralisme le plus grégaire, Michel Onfray nous explique même, entre mille autres perfidies, que Sigmund Freud était, tenez-vous bien, la faute est accablante... cocaïnomane ! Il se trouve que la chose était (très) connue (en gros : par quiconque a visionné un 52 minutes sur la vie de Freud, ou lu sa notice wikipedia), mais personne n’avait encore songé à en faire un argument à charge contre une oeuvre théorique et clinique – sinon quelques énervés à la droite de la droite et dans les franges les plus puritaines du troisième âge. Sans être, au collectif Les mots sont importants, des inconditionnels de Freud et du freudisme, et tout en étant même sensibles à certaines critiques au vitriol comme celles de Gilles Deleuze et Félix Guattari [1], nous ne pouvons nous empêcher de trouver lamentable ce réquisitoire aussi outrancier dans sa forme qu’indigent sur le fond, et fatigante cette manie qu’ont les philosophes télévisuels de décrocher lejackpot éditorial en crachant sur le cadavre d’un grand penseur : après BHL et Marx, Luc Ferry et Foucault, Comte-Sponville et Nietzsche, Nathalie Heinich et Bourdieu, voici donc Onfray et Freud... Plutôt que de perdre de l’énergie à déconstruire un livre qui n’en vaut pas la peine, au risque en outre d’alimenter le buzz onfresque, il nous paraît plus constructif de conseiller la lecture de Deleuze et Guattari, et celle des passionnants livres de Freud que sont notamment Le malaise dans la civilisation, L’avenir d’une illusion, L’inquiétante étrangeté ou encore les Cinq leçons sur la psychanalyse... Et pour ce qui concerne Michel Onfray, il nous paraît suffisant et nécessaire de populariser à nouveau une récente proposition de loi élaborée par la SPINOZA (Société Pour l’Interdiction des Nuisances Onfresques Zet Anarchoracistes)
De Kaboul à Saint-Germain-des-Prés L’homme qui ne s’est jamais trompé, par Pierre Rimbert (jan. 2010)
S’il prend un jour à Bernard-Henri Lévy la fantaisie de feuilleter le recueil de ses chroniques de l’année 2001, son regard croisera ce titre alléchant : « Lettre à ceux qui se sont trompés ». « Vous disiez : “le bourbier américain... les Américains sont enlisés... jamais l’armée américaine ne saura venir à bout de ce nouveau Vietnam que sont les plaines et les montagnes d’Afghanistan...” Quelques semaines, parfois quelques jours après ces considérations définitives, c’est la chute de Kaboul, la débâcle sans gloire des talibans et la victoire éclair d’une stratégie que nous n’étions pas bien nombreux à juger d’une habileté, d’une efficacité militaro-politique insoupçonnées. » (Le Point,16 novembre 2001.)
Huit ans après ce verdict sans appel, les Etats-Unis s’enferrent dans le deuxième plus long conflit armé de leur histoire, et M. Barack Obama annonce le déploiement de trente mille soldats supplémentaires. On connut « victoire éclair » plus probante...
Secret des sources ? Une introuvable déclaration « paranoïaque » d’Hugo Chávez, par Henri Maler
Hugo Chávez, selon Le Monde.fr, « soupçonnerait » Washington d’être directement à l’origine du séisme à Haïti. Il l’aurait même affirmé devant des militaires, selon Le JDD. Une vidéo diffusée par Russia Today en serait, entre autres, la preuve.
Information vérifiée et recoupée ou nouveau cas de circulation circulaire de la désinformation ? Devinez…
« La théorie du complot » en version France Culture (par P.-A.Taguieff, savant) Publié le 1er février 2010 par Henri Maler, Patrick Champagne
La critique englobante de la « théorie du complot » est devenue dans l’espace médiatique une arme de destruction massive de toute discussion rationnelle. Et il est à peine paradoxal de constater que cette critique utilise les mêmes procédés que ceux qu’elle dénonce, comme le montre une émission récente de France Culture. La critique de la « théorie du complot » en version France Culturepermet de comprendre comment et pourquoi sa dénonciation est devenue un argument de propagande médiatique…
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