Plus qu’un navet, une honte ! Grâce au film Indigènes, les Arabes de France vont pouvoir courber l’échine la tête haute. C’est l’histoire de quatre soldats algériens et marocains enrôlés dans l’armée française en 1943 et qui subissent les humiliations de leurs supérieurs, ce qui ne les empêche pas de servir la patrie pas du tout reconnaissante. Apothéose : le simple soldat qu’interprète Jamel Debbouze finit par se sacrifier pour tenter de sauver le gradé qui l’a brimé !...
Avec Indigènes, on est repassé de la France « Black Blanc Beur » à la bonne vieille Bleu Blanc Rouge. Il y avait longtemps qu’on n’avait vu une telle apologie de la soumission... Car c’est le message de ce film de guerre bourré de clichés: « Vous, fils d’immigrés qui voulez être français à part entière, glorifiez le bon vieux temps des colonies où vos pères étaient assez bêtes pour aller se faire tuer pour la mère patrie ! » Les tirailleurs sont tiraillés entre leur désir de révolte et leur attachement au colon qui les commande. Tout le monde est gentil : le caporal arabe, le sergent-chef pied-noir et son colonel métropolitain. À tous les échelons, les bons sentiments triomphent, dans la plus totale invraisemblance psychologique. Le problème, avec ce bel élan de solidarité entre l’esclave et son maître contre la barbarie, c’est que déjà, à l’époque, il avait tourné court... Spéculant sur l’ignorance historique des jeunes Beurs d’aujourd’hui, la production d’Indigènes se garde bien de révéler à son public que les Maghrébins, après avoir servi dans l’armée française, aux côtés des Pieds-Noirs, ces derniers les en ont remerciés en les exterminant par milliers le jour même (8 mai 1945) où ils prétendaient fêter la victoire comme les autres Français.
Si le metteur en scène avait eu des couilles, il aurait tourné la partie prévue sur les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata ! Rachid Bouchareb a supprimé cette séquence parce qu’il ne voulait pas finir sur une note trop hard qui eût choqué les Français suffisamment culpabilisés comme ça, et compromis les chances de vendre son western mou... Bouchareb promet de tourner la suite plus tard, mais en attendant, l’Algérie de Boutéflika a refusé à Jamel son visa ! Même traitement que pour son copain Enrico Macias... Les vendus ne sont pas les bienvenus dans le pays qu’ils font semblant de défendre et qu’ils salissent. Il y a peut-être un masochisme occidental, mais pas oriental !
C’est vrai que des indigènes engagés (souvent volontairement, les cons!) ont participé aux combats contre les nazis, mais comment soutenir sans rire que ce sont eux seuls qui ont « libéré » la France, l’Italie et la Corse (pourquoi pas la Normandie ?), comme les acteurs du film aiment à le clamer sur tous les plateaux-télé où on les voit bien serrés, en brochette de promo ? Ils vont bientôt affirmer que ce sont eux, les bras cassés, qui se sont coltinés l’Afrikakorps ! Contrairement à la légende que colporte le film, les troupes coloniales ne servaient pas plus de chair à canon que les autres. Malgré leur racisme, les colons ne se planquaient pas derrière leurs « bougnouls » pour monter au front. Le système colonial était fier de ses indigènes, mais pas au point de les envoyer en premières lignes !
Ah ! Il fallait la voir, à Cannes, l’équipe du film chanter cet hymne à la résignation qu’est Le chant des tirailleurs. Tous en smoking, fous de joie d’avoir reçu le prix collectif d’interprétation pour avoir accompli cette mauvaise action : redorer le prestige de la France qui a écrasé leurs pères... Ô pingouins de Tizi Ouzou !
- C’est nous les Africains / Qui revenons de loin / Nous venons des colonies / Pour sauver la patrie / (...) Car nous voulons porter haut et fier / Le beau drapeau de notre France entière / Et si quelqu’un venait à y toucher / Nous serions là pour mourir à ses pieds / (...) Et lorsque finira la guerre / Nous reviendrons dans nos gourbis / Le coeur joyeux et l’âme fière d’avoir libéré le pays !...
Savent-ils, ces rampouilles du show-biz, que c’est le chant préféré des fins de banquets du Front National, celui que les anciens de l’OAS s’amusent à gueuler entre deux Heili Heilo! dans les arrière-salles des brasseries ? Oui ! En vantant les valeurs de la « Colo », les fils des Algériens torturés font le jeu du FN ! Déjà à l’époque c’était la honte de chanter ça aux côtés des colonisateurs de son pays, mais aujourd’hui, relancer ce cri d’esclaves ravis, est impardonnable ! On dirait que les trentenaires collabeurs regrettent de ne pas avoir vécu l’heureux temps de la colonisation...
Qu’ils se rassurent : ils en vivent un autre, celui de leur néo-colonisation, à eux, par l’industrie du cinéma occidentaliste. Eux aussi sont de bons soldats de la machine guerrière de démoralisation des troupes : il s’agit de montrer les Arabes comme des demeurés qui se battent pour trois tomates, ou qui servent comme de vraies petites soubrettes le café au lit du Blanc qui leur donne des coups de crosse de fusil dans le ventre... Jamais on ne verra un film où des Musulmans dignes de ce nom seront montrés en action dans un vrai combat pour l’indépendance, la liberté, l’honneur, la justice. C’est toujours : ou bien la dénonciation du terroriste, ou bien l’apologie du supplétif !
Évidemment on peut toujours trouver pire : dans l’Histoire d’Algérie, il n’y a pas eu que des Algériens engagés dans les troupes de leurs persécuteurs, il y a 60 ans. Il y en a eu aussi d’autres qui, au moment de la guerre d’indépendance, se sont rangés du côté des Français pour combattre leurs frères dans leur propre pays ! On les appelle des harkis, et ces deux sortes de jolis messieurs sont aujourd’hui représentés par les deux comiques les plus célèbres de leurs générations, qui n’hésitent pas à interpréter au cinéma et à la télévision les personnages les plus méprisables de leur peuple : un Indigène pour Jamel, et un Harki pour Smaïn... Il faut se rendre à l’évidence : en France, les comiques arabes finissent en tragiques larbins.
Le seul auteur que cite Jamel l’inculte, c’est Albert Camus ! Cette fascination de l’Arabe pour le Pied-Noir est tenace. Même après la décolonisation, et sur plusieurs générations, il adore le Français. Dès l’indépendance, on a même vu des Algériens venir en masse en France comme pour « raccompagner » les rapatriés ! Incorrigibles !
Dire que le FLN s’est battu pour ça ! Des Arabes honteux, et fiers de l’être. Nouveaux esclaves d’une France vautrée dans la repentance... Sauf que certains occidentaux, sous prétexte de ne pas vouloir macérer dans la culpabilité, s’absolvent de tous leurs crimes. Ils conviennent (bien obligés) que la colonisation a été une saloperie, mais pour aussitôt revendiquer le droit de tourner la page. Remettre à l’heure les pendules du passé, c’est la meilleure façon de ne pas en être encombré pour foncer vers l’avenir sur l’autoroute de l’ignominie ! Ainsi le criminel ne paye jamais ses exactions : toujours manque la facture. Il lui suffit de dire que se sentir coupable le ferait trop verser dans la haine de soi, et qu’il serait malsain qu’il stagnât éternellement dans le remords, pour se retrouver libre et impuni ! Le refus de l’autoflagellation, c’est bien pratique pour oublier qu’on a donné des coups de fouet à d’autres !
Voilà pourquoi l’idée de colonisation est si bien portée aujourd’hui où l’on fait semblant d’en dénoncer les méfaits. Les pourfendeurs de la tyrannie de la repentance sont, comme par hasard, ceux qui prônaient la guerre en Irak, ceux qui approuvent l’implantation de colons israéliens en Palestine et plus globalement les massacres des peuples qui résistent chez eux aux divers envahisseurs !
Au lieu de se déguiser en combattants d’hier, les Arabes français feraient mieux de prendre les armes d’aujourd’hui. Il y a mieux à faire que de pousser un gouvernement de droite à réévaluer les retraites de vieux tirailleurs maghrébins dans le seul but de promouvoir un film larmoyant post-onze septembre.
Les néo-indigènes de Bouchareb n’ont qu’une idée: sortir les anciens des foyers Sonacotra... Heureusement, il y a d’autres Arabes dans le monde qui trouvent plus essentiel de sortir les colons de leurs kibboutz de Cisjordanie ! Le seul but dans la vie de ces « Beurs », c’est qu’on les laisse enfin entrer en discothèque ! Mais qu’on ne permette pas à leurs frères de rentrer en Palestine, ne semble pas les concerner... S’ils aiment à ce point l’uniforme et les armes, les combats nobles, et la défense de l’idéal patriotique, pourquoi ne vont-ils pas s’engager dans le Hezbollah, ou les brigades des Martyrs d’Al Aqsa ? Même un Franco-Israélien comme Arno Klarsfeld n’a pas hésité à endosser l’uniforme de Tsahal, là-bas sur le terrain promis, pour servir sa « patrie ». Les Franco-Algériens, eux, sont trop lâches, ils estiment que le conflit du Proche-Orient, il ne faut pas l’importer en France. Évidemment, ça mettrait en péril leurs petites affaires...
Indigènes a été écrit, produit, tourné et médiatisé, en réaction à ce qui s’est passé l’année dernière dans les banlieues parisiennes. Les émeutes ont bel et bien été étouffées, et pas par la police. Par les « indigènes » eux-mêmes! Ils sont morts pour rien, les deux gosses poursuivis par les policiers et électrocutés dans le transformateur. Aujourd’hui, les Musulmans sortent d’Indigènes transformés eux aussi, mais en collabos, ce qui est peut-être pire que de l’être en cadavres... Et cette fois, Sarkozy n’y est pour rien.
Debbouze, Starr, Bacri étaient venus à Clichy-sous-bois après la bagarre pour donner une leçon de civisme aux « djeuns » en leur intimant l’ordre de voter (c’est-à-dire voter à gauche bien sûr), mais ça n’a pas suffi. Ils avaient essayé de leur expliquer que ce n’était pas une solution de brûler des voitures et un gymnase... Le gymnase de 2005, on l’a retrouvé en 2006, mais non brûlé celui-là, et plein de Sans-papiers. Cachan, c’est le parcours obligé pour les tirailleurs médiatisés... Après le studio de Canal + et avant celui de France 3, on se doit de passer par le gymnase de Cachan. Ça fait partie de la promo d’Indigènes : aller en chapeau à la Samy Davis Junior embrasser les «cousins» sur leurs paillasses en train de crever de grève de la faim, prendre dans ses bras, pour la photo, un bébé squatteur en pleine scarlatine, patauger un instant dans la diarrhée d’un petit Malien, tout en évitant d’approcher sa maman tuberculeuse, c’est bon pour le film...
J’espère que les « métèques », scandalisés très légitimement par le meurtre accidentel de leurs copains foudroyés et plus récemment par le parquage de familles africaines sans logements, ne seront pas convaincus de se « calmer » en voyant des peoples milliardaires incarner de pauvres Arabes qui ont accepté de donner leur vie pour un pays qui les exploitaient comme des animaux ! Un nouvel automne de révolte serait le bienvenu...
C’est bien sûr Jamel, coproducteur du film, qui s’est réservé le beau rôle. « Beau », façon de parler, car c’est le personnage le plus répugnant de l’histoire. Au moins, Roschdy Zem est amoureux d’une Française, Samy Naceri protège son petit frère, et Sami Bouajila est un patriote zélé en conflit avec la hiérarchie. Jamel, lui, incarne l’âne du bled, illettré et content de l’être, un goumier quasi mongolien qui, plus il est dominé, plus il lèche les bottes de son dominateur. Bref, celui qui s’humilie avec une ambiguïté quasi homosexuelle aux pieds du chef, et qui ne supporte pas, monsieur, que ses frères le traitent de femmelette !... Rien de plus logique que l’acteur le mieux payé de France se soit réservé le rôle qui lui va comme un gant : celui d’un collabo indécrottable dans l’âme.
Sauf que dans la vraie vie, l’exploité sait se faire exploiteur. Désormais, Jamel a le bras long : il joue à l’éleveur de poulains. Il coache, drive, brieffe de jeunes disciples pas drôles, des « renois » et des « beurs » encore et toujours, chargés de perpétuer l’esprit du « lutin à la main dans la poche ». Le persifleur antisarkoziste forme à son image les « princes du stand-up », c’est-à-dire une nouvelle génération d’esclaves bien couchés devant les derniers amateurs ringards de l’humour Canal+.
Jamel s’offusque que l’État, par rétorsion au moment des premières velléités d’indépendance en 1959, ait gelé injustement les pensions des tirailleurs survivants, mais lui aussi sous-paye les petits soldats de son Jamel Comedy Club ! Facile après pour ce faux bon samaritain d’exhiber sous les projecteurs de malheureux vieillards rescapés et de leur tirer les larmes. Oui ! Les anciens vont être augmentés grâce au succès du film, mais tout le bénéf sera pour Jamel et ses potes !... Chirac leur a proposé des clopinettes supplémentaires, mais les anciens combattants auraient dû l’envoyer se faire foutre ! Pas d’aumône tardive ! Trop tard ! Dignité avant tout !... Et si Jamel trouvait la solde des vieux trop maigre, il n’avait qu’à la gonfler de son flouze à lui, il a les moyens !
Quand Le Nouvel Observateur fait sa Une sur la gueule de fiotte épanouie de Jamel Debbouze sur fond de drapeau tricolore, et qu’il lui fait se poser la question : « Pourquoi j’aime la France », il faut savoir entendre sa vraie réponse, la cachée, la non-dite : « J’aime la France parce qu’elle se sent tellement coupable qu’elle a fait de moi une vedette, et c’est comme ça que je peux la baiser et lui soutirer le plus de fric possible. »
L’hypocrisie est la seule politique des nouveaux indigènes : un sournois comme Jamel en a fait sa seconde nature. Il joue sur tous les tableaux : « beur » et français, racaille et gendre idéal, pitre et sérieux, citoyen et « rebelle »...L’essentiel, c’est qu’on ne le considère plus comme un Arabe ! Quelle horreur ! Être « arabe », c’est trop dangereux, on vous associe trop aux terroristes d’Al Qaida...Regardez Zidane qui a explosé en vol tellement il se sentait mal de se nier ainsi en permanence !
On m’oppose souvent que Zidane est kabyle, d’accord, mais s’il ne tenait pas à ce qu’on l’associe au destin des Arabes, pourquoi n’a-t-il jamais protesté quand on l’appelait « beur », et d’où vient qu’il n’est pas choqué qu’on le considère comme un Algérien ? Si Yazid était aussi « français » que l’affirment les sourcilleux, pourquoi alors ne chantait-t’il jamais La Marseillaise en ouverture de ses matches ?
Aujourd’hui, les Kabyles sont berbères ; les Beurs sont français ; les Libanais sont phéniciens... Personne n’est arabe, sauf les terroristes ! Quand les nouveaux Indigènes disent que « le Beur n’existe pas », c’est pour signifier que c’est le Français seul qui doit exister. Depuis leur succès, ils trouvent que « beur » c’est raciste, mais ils continuent à dire « black » sans problème. Au fait, pas beaucoup de Noirs dans Indigènes... C’est comme si les tirailleurs sénégalais n’avaient jamais existé. À entendre les « nouveaux Indigènes », ils sont comme leurs ancêtres : des Français d’Afrique du Nord comme les autres serviteurs de la patrie. Ce relent d’Algérie Française années 50, au sein même de la « communauté » beure d’aujourd’hui, pue. On pensait que les plus ardents défenseurs du « rôle positif de la colonisation » se recrutaient parmi les anciens gauchistes reconvertis dans l’américanisme par peur de l’Arabe... Ce sont désormais les Français d’origine arabe qui font en permanence l’apologie de la France coloniale parce qu’au moins, à l’époque, elle les considérait comme français tout en les méprisant comme arabes !
« L’amour de la France », il ne pisse pas très loin chez les néo-indigènes. La France qu’ils aiment, c’est celle de Nike et d’Adidas, celle des 4X4 et des I-Pod, de la PlayStation et des écrans Plasma... Ce que les Indigènes défendent dans la France, c’est ce qu’il y a de pire : le « patrouillotisme » comme disait Rimbaud, le drapeau, les clairons, les casques, les vareuses... Déroulède 2006... Aucun des quatre acteurs n’a fait son service militaire bien sûr. Il y en a même un qui a été objecteur de conscience ! Et ils donnent tous des leçons de défense extasiée de la nation, ils ne tarissent pas d’éloges lyriques pour l’armée française qui repoussa si vaillamment les barbares... Ils veulent faire partie de l’Histoire de France, rien que ça ! Ah ! Les prétentiards ! Tout ça parce qu’ils sont nés à Grenoble ou à Gennevilliers !
Tous ces « Beurs » médiatiques ne sont qu’une bande de clowns cocaïnés qui ne font que ralentir la juste révolte des vrais Musulmans qui souffrent aujourd’hui dans ce pays. La plupart des Arabes nés en France sont des paumés dans leur identité, tordus dans tous les sens par vingt ans d’intégration à la SOS Racisme, et élevés dans le mépris occidental et l’ignorance de l’Orient véritable. Beaucoup d’Arabes français profitent du racisme réel dont ils sont souvent victimes pour cacher leur incompétence, leur lâcheté, leur manque de goût, leur inculture crasse, et leur fainéantise intellectuelle.
À cause de leurs complexes mal soignés par la décolonisation, je serais prêt à trouver quelques excuses aux jeunes Maghrébins, et même à la rigueur aux enfants de harkis que la France a laissé pourrir dans de véritables camps de concentration... Seulement, ils ramènent sans arrêt leurs gueules en rivalisant de démagogie avec les pires beaufs antiracistes ! Ils ne veulent plus du mot « intégration » mais du mot « banalisation » ! Tous ex-« ratons » banals en effet, et banalement aux ordres du pouvoir des néo-colons « sympas »qui leur donnent les moyens médiatiques d’exprimer leur fair-play en échange d’une belle paire de baskets immaculées.
Les voilà, les nouveaux maîtres de la rebelle attitude conformiste et institutionnalisée. On les voit arriver de loin, chaussés de Nike à virgules et d’Adidas à trois bandes ! C’est les Pieds-Blancs qui ont remplacé les Pieds Noirs... Regardez leurs chaussures de sport éblouissantes : avec ça, ils se sentent forts et riches ! Pieds-Blancs qui colonisent en choeur les Français coupables et les Arabes résistants. Ces traîtres revalorisent la servitude du colonisé en échange d’un peu de reconnaissance sociale dans leur pays d’adoption, car ils ont beau faire, il ne sera jamais le leur, c’est mal connaître les Français « de souche », de droite comme de gauche ! Le néocolonialisme des ex-colonisés est pratiqué à longueur de films, de disques, d’émissions de télé, de one man shows... Ils sont tellement stupides et avides qu’ils ne s’aperçoivent pas qu’ils se font mépriser autant, sinon plus que leurs parents !
Ah ! Il faut la voir, la nébuleuse des Pieds-Blancs, très bien foutue commercialement parlant, avec son rap à la con, son slam débile, son hip-hop faiblard, ses spectacles ineptes, tout un turbin démago et pernicieux, toute une entreprise de désarabisation organisée ! Racailles respectées, les Beurs banalisés, « nikisés » jusqu’au trognon, ont pris la place des soixante-huitards dans la fonction de diriger les consciences. Ce sont eux, les ennemis aujourd’hui. Comme le rock opprima les foules pendant cinquante ans, le rap prend le relais ! Avec ses prétentions politiques et poétiques, le rap, cette plaie ouverte — une de plus faite au monde noir — occupe désormais tout l’espace... Filiation évidente ! Issu comme le rock du saint jazz, le rap n’a rien apporté en vingt ans, quoi que vous en disent les télérameux et autres inrockuptables, ni en musique ni en textes : toujours la même lancinante revendication sociale, la rage calibrée du sous-poète à la mords-moi le 9-3 : de l’indigence pour indigènes ! De Doc Gynéco suçant Sarko à Abdel Malik suçant Bruel, tous sont des « indignés » pathétiques, réciteurs bas de plafond et fumeurs d’herbe au ras des pâquerettes...
Triste constat pour les âmes fières : après le 11 septembre, la guerre en Irak, et au sortir de celle du Liban, une seule sorte d’Arabes a pris le pouvoir culturel en France : les Pieds-Blancs !
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