Par Bernard-Henri Botul
On dit : la perruque loubavitch est un vêtement ; tout au plus, un déguisement ; on ne va pas légiférer sur les vêtements et les déguisements ... Erreur. La perruque loubavitch n’est pas un vêtement, c’est un message. Et c’est un message qui dit l’assujettissement, l’asservissement, l’écrasement, la défaite, des femmes.
On dit : « c’est peut-être un assujettissement, mais consenti ; sortez de votre tête l’idée d’une perruque loubavitch imposée par de méchants maris, des pères abusifs, des caïds, à des femmes qui n’en voudraient pas »... Soit. Sauf que la servitude volontaire n’a jamais été un argument ; l’esclave heureux, ou heureuse, n’a jamais justifié l’infamie foncière, essentielle, ontologique, de l’esclavage ; et, des stoïciens à Elisée Reclus, de Schoelcher à Lamartine en passant par Tocqueville, tous les anti-esclavagistes du monde nous donnent tous les arguments possibles contre la petite infamie supplémentaire qui consiste à faire des victimes les propres auteurs de leur malheur.
On dit : « c’est peut-être un assujettissement, mais consenti ; sortez de votre tête l’idée d’une perruque loubavitch imposée par de méchants maris, des pères abusifs, des caïds, à des femmes qui n’en voudraient pas »... Soit. Sauf que la servitude volontaire n’a jamais été un argument ; l’esclave heureux, ou heureuse, n’a jamais justifié l’infamie foncière, essentielle, ontologique, de l’esclavage ; et, des stoïciens à Elisée Reclus, de Schoelcher à Lamartine en passant par Tocqueville, tous les anti-esclavagistes du monde nous donnent tous les arguments possibles contre la petite infamie supplémentaire qui consiste à faire des victimes les propres auteurs de leur malheur.