Paru en feuilleton dans le mensuel L’Indigène de la république, ce lexique propose, selon les mots de son auteure, quelques rudiments permettant de « véhiculer sournoisement, dans un long discours sur le vivre-ensemble et la tolérance, des représentations racistes, tout en ramassant le stylo tombé par terre que l’on vient d’utiliser pour signer, les larmes aux yeux, une pétition en faveur du petit Mamadou, 5 ans, menacé d’expulsion si on ne fait rien ».
Ce petit lexique peut servir de guide lors des dîners, des réunions de famille ou des discussions entre collègues autour de la machine à café, pour repérer les fachos de gauche, souvent assez difficiles à démasquer. Selon des calculs scientifiques très rigoureux, on peut estimer qu’une personne qui utiliserait au moins 4 mots ou expressions du lexique, avec le sens décliné dans le guide, lors d’une conversation de 43 minutes au moins, sur des sujets « propices au repérage » tels que « émeutes dans les banlieues » ou « voile à l’école », peut être considérée, avec un risque d’erreur minimal, comme « facho de gauche ».
Aïd : Jour de fête qui consiste pour les hommes maghrébins à égorger dans leurs baignoires de très jeunes moutons sans défense. Jour de fête qui consiste pour les femmes maghrébines à offrir des pâtisseries orientales (bien de là-bas) à leurs voisins français, dans un souci de partage et d’échange culturel, les français offrant gracieusement en retour des « mercis » (bien d’ici).
A la grande époque arabo-andalouse... : Période historique que personne ne sait situer chronologiquement, et que personne ne connait au delà de son nom. Sert surtout de référence magnifiée et poétique lorsque l’on veut montrer que les musulmans arabes n’ont pas toujours été les barbares que l’on connait aujourd’hui, mais qu’il y a très, très, très, longtemps, ils étaient civilisés. Mythe qui représente une lueur d’espoir et d’optimisme pour ceux qui ne désespèrent pas, malgré tout.
Appeler un chat un chat : Expression à utiliser dès le commencement d’un discours, en n’oubliant pas d’adopter une posture virile, lorsque l’on s’apprête à se laisser aller aux amalgames et aux préjugés racistes, pour prouver qu’on est courageux et sans compromis. Expression à utiliser particulièrement quand on sait ne courir aucun risque, dans un contexte moral et politique propice.
Arrogant : Adjectif qui qualifie le jeune maghrébin (surtout s’il est beau et intelligent), lorsqu’il prend la parole sans attendre qu’on le lui permette, comme s’il était normal que lui aussi participe au débat à égalité avec les autres.
Avoir des origines ethniques : Spécificité des français d’origine africaine ou maghrébine, par opposition aux français de souche, qui, par définition, n’ont pas d’origines ethniques, puisqu’ils sont chez eux.
Beurette : Jeune femme d’origine maghrébine mais qui, avec beaucoup de volonté et de courage (car il en faut), fait des efforts pour que cela ne se voit pas trop.
Charte de la diversité : Charte que les chefs d’entreprise prennent extrêmement au sérieux puisque la promotion de la diversité culturelle dans leur entreprise a toujours été leur objectif prioritaire. Sur la base de cette charte, il s’agit de montrer la très grande diversité culturelle dans les entreprises, diversité qui fait la chance et la richesse de la France. La charte invite à montrer qu’il n’y a pas que des cadres supérieurs, des ingénieurs ou des patrons français dans les entreprises ; il faut aussi valoriser les téléconseillères maghrébines en CDD, les techniciennes de surface maliennes en intérim, les animateurs-quartier algériens en emploi jeune... Il faut insister sur leurs très grandes compétences et leurs très grandes réussites dans leurs fonctions respectives, qu’on pourrait presque croire inventées pour eux.
Discriminations raciales : Fléau de la société qui empêche les maghrébins et les africains d’entrer en boîte de nuit.
Français de souche : Expression qui désigne le vrai français, par opposition au français (maghrébin ou africain, en vérité), qui ne ressemble pas physiquement au français normal.
Halte à la repentance : Principe de précaution qui consiste, les larmes aux yeux, l’air solennel, et agitant frénétiquement un drapeau français, à alerter sur les dangers, pour la République, d’un excès de repentance de la France face à son histoire coloniale, alors même que la repentance n’a jamais commencé et qu’elle est loin d’être prévue au programme.
Immigré : Identité de ceux qui ont migré d’un pays à un autre. Identité extraordinaire lorsqu’elle concerne les maghrébins ou les africains car ils ont la faculté de transmettre à leurs enfants le flux migratoire par le sang, même quand leurs descendants n’ont, depuis plusieurs générations, jamais quitté leur quartier de Seine Saint Denis.
Lutte contre les discriminations raciales : Combat acharné pour faire qu’enfin les maghrébins et les africains puissent entrer en boîte de nuit.
Maghrébins et Africains : Les maghrébins (pas complètement noirs) viennent du Maghreb, qui se trouve au dessus de l’Afrique ; alors que les africains (complètement noirs) viennent d’Afrique, qui se trouve en dessous du Maghreb.
Musulman modéré : Désigne le bon musulman éclairé et bien intégré dans la société française.
Il se fait souvent appeler Mouss ou Momo car il sait que c’est beaucoup plus doux à l’oreille que Mustapha ou Mohamed.
Il rappelle souvent à ses amis français que la littérature égyptienne du 14ème siècle, à travers de grands écrivains musulmans, était très érotique.
Il a pris de la hauteur par rapport aux pratiques obscurantistes de l’immigré musulman de base, c’est à dire qu’il sait apprécier le bon vin, ne fait pas toute une histoire lorsqu’il mange des côtelettes de porc au restaurant, ne serait-ce que par respect pour ses amis français avec lesquels il dîne tranquillement.
Il sait que les prières quotidiennes et le jeûne du ramadan sont des pratiques archaïques et dépassées.
Il a pleuré sur la mort des victimes du 11 septembre 2001, en prenant la peine de se justifier et de répéter, pour rassurer ses amis français, qu’il ne cautionnait pas ces attentats islamistes.
Il est capable de parler de « complexité du problème » lorsque l’on parle du conflit israélo-palestinien, en souhaitant des compromis de part et d’autre, en insistant même parfois sur le droit à la sécurité d’Israël.
Il a compris qu’il devait, pour être un bon musulman, placer les lois de la république française bien au dessus de sa religion et de sa foi.
Nous (par opposition à « Vous ») : Pronom personnel à utiliser lorsque l’on s’adresse à un français qui a des origines ethniques, pour subtilement marquer la différence avec les français de souche, notamment lorsqu’on évoque la liberté d’expression, l’amour au sein de la famille, le goût pour l’art contemporain... pour éviter qu’il se sente concerné inutilement par des concepts qui lui sont étrangers.
Personne de couleur : Personne de couleur noire (ou assimilée au noir) ; les français n’ont, par définition, pas de couleur, puisqu’ils sont blancs.
Quartier folklorique : Quartier où des gens de toutes les couleurs, toujours gais et souriants, marchent dehors toute la journée pour décorer les rues.
Se battre contre le racisme (par opposition à « Victimisation ») : Désigne l’activité philantropique des personnes généreuses et humanistes qui défendent courageusement les africains et les maghrébins, victimes sans défense du racisme, et donc incapables de se défendre eux-mêmes
Séjour en Algérie, Séjour au Mali : Réferences touristiques à proposer lorsque des maghrébins (citer l’Algérie), ou des Africains (citer le Mali) se plaignent de leur place et de leurs conditions de vie dans la société française, notamment lorsqu’ils comparent leur situation avec celle des français de souche, alors qu’ils devraient normalement la comparer avec celles de leurs semblables (respectivement algériens ou maliens), qui n’ont pas eu la chance, eux, d’être accueillis par la Francepaysdesdroitsdel’homme.
Sens de l’hospitalité : Sixième sens inné chez les maghrébins, tirant certainement son origine de la glorieuse période historique allant du 19ème siècle à la première moitié du 20ème siècle, période pendant laquelle on savait recevoir les français au Maghreb, et toujours les bras ouverts, et toujours avec le sourire.
Victimisation (par opposition à « Se battre contre le racisme ») : Processus qui concerne les maghrébins et les africains, souvent les plus ingrats et les plus prétentieux, qui ne veulent plus être les victimes passives des discriminations, mais veulent se battre et revendiquer eux-mêmes leurs droits, souvent de façon arrogante.
Vous (par opposition à « Nous ») : Pronom personnel à utiliser lorsque l’on s’adresse à un français qui a des origines ethniques, pour subtilement le renvoyer à ses semblables maghrébins ou africains, notamment lorsqu’on évoque avec lui les attentats terroristes, les allocations familiales, les violences dans les banlieues, les projets socio-culturels...
2ème partie:
Arabe :
Version « mille et une nuits » : Phonétiquement, prononcer "ârââbe", en fermant langoureusement les yeux, sur fond d’Oum Kalthoum, lors d’une discussion à propos des magnifiques poèmes de Khalil Gibran.
Version « foyer Sonacotra » : Phonétiquement, prononcer « le problème avec les arabes... », en ouvrant fébrilement les yeux, lors d’une discussion à propos des problèmes d’insécurité dans les cités.
Black : Permet de désigner un Noir en étant à l’aise (sans être obligé de l’insulter en le traitant de « Noir »), pour montrer qu’il n’y a aucun malaise, que le Black est sans discussion l’égal de l’Humain, et qu’il n’y a vraiment aucun malaise.
Contrôle d’identité : Contrôle qui consiste à aider les jeunes portant des patronymes noiro-arabo-islamico-pas-nets-en-tout-cas, à ne pas oublier leurs origines ethniques, mêmes lointaines, qui seules peuvent les protéger contre la folle tentation d’aspirer à être des citoyens à part entière.
Cours d’intégration républicaine :
Séance lors de laquelle on rappelle que les races n’existent pas, que seule existe la race humaine. Lorsque dans l’espace public, on parle de « représentants de la diversité », de « jeunes de la troisième génération », de « français de souche »..., on met définitivement un terme à la catégorisation raciale, indigne de la France humaniste, pour fêter tous main dans la main l’esprit républicain et l’universalisme (par souci d’organisation quand même, les mains africaines ensemble, les mains maghrébines ensemble, les mains de souche ensemble...).
Séance lors de laquelle il est demandé, pour plus d’efficacité, de regarder le médaillon balancer doucement de gauche à droite, de droite à gauche, de gauche à l’extrême droite...
Les paupières s’alourdissent et les races n’existent pas ; en tout cas, pas au pays des Lumières, de Maurras et des Droits de l’Homme.
Déloyale : Qualifie la femme d’origine immigrée, que l’on a recrutée en pensant naïvement qu’elle serait reconnaissante et dévouée, et qui se met pourtant à prendre la parole en son propre nom lors des réunions, à refuser de travailler plus de 52 heures par semaine, et qui veut même avoir un salaire égal à celui de ses collègues qui ont à peine quelques diplômes de moins qu’elle.
Devoir de mémoire : Travail de mémoire que doivent absolument faire les jeunes maghrébins des banlieues, chez qui la montée de l’antisémitisme rappelle dangereusement celle des années 1930, pour que plus jamais ils ne reproduisent l’horreur de la Shoah, extermination de 6 millions de juifs au Maghreb sous la 4ème République maroco-tunisienne.
Fierté d’être français : Sentiment puissant que ressentent les jeunes issus de l’immigration lorsqu’ils expriment leur admiration pour les Français de souche qu’ils rêvent d’égaler. Alors que de façon inquiétante de plus en plus d’africains et de maghrébins se résignent à assumer ce qu’ils sont, les jeunes-issus-de-l’immigration-fiers-d’être-français veulent montrer qu’en ce qui les concerne, ils ne se résigneront jamais à cette terrible fatalité. Ils savent qu’être considéré comme un vrai français, lorsqu’on a des origines ethniques, cela se mérite, mais cela ne leur fait pas peur : ils se battent fièrement, jour après jour, pour atteindre leur idéal, et remercient la République de leur donner la chance d’oser aspirer à être français.
« Il faut éviter les amalgames » : Principe fondamental à rappeler au début de chaque phrase, pour être tranquille, lorsqu’on aborde la question de la délinquance qui est, il ne faut pas se mentir, l’activité principale des jeunes issus de l’immigration vivant dans les cités. Déclinaisons :
« 99% des musulmans ne sont pas des extrémistes » : Principe fondamental à rappeler en début de phrase, pour être tranquille, lorsqu’on aborde la question du très grand danger islamiste que représentent, il ne faut pas se mentir, les jeunes issus de l’immigration vivant dans les cités.
« 99% des musulmans ne sont pas des terroristes : Principe fondamental à rappeler en début de phrase, pour inciter les Français à faire un peu de calcul mental (1% de terroristes, sachant qu’il y a 4 millions de musulmans en France...), histoire qu’ils continuent à être très prudents dans le métro, pour ne pas risquer de mettre en péril une culture de la peur et de la suspicion si difficilement mise en place.
« J’ai lu dans Le Monde il y a quelques semaines que... » : Caution de gauche qui permet de parler franchement des vrais problèmes de la société française sans être taxé de raciste à tout bout de champ. Toujours bien avoir lu l’article « il y a quelques semaines », et jamais « il y a quelques jours », pour décourager les plus curieux d’essayer de retrouver les traces de l’article fictif.
« J’ai un ami, Rachid, éducateur à Vitry, qui dit que... » : Expression de gauche synomyme de « J’ai lu dans le Monde que... ». Attention : pour une personne qui ne compte pas l’ombre d’un cheveu frisé de maghrébin parmi ses amis, pour plus de crédibilité, préférer avoir lu dans Le Monde. Exemples :
Avoir lu dans Le Monde... la régulation de l’immigration : Avoir lu dans Le Mondeque (ou avoir un ami Rachid qui dit que) les Français d’origine immigrée eux-mêmes ne veulent plus du laisser-faire concernant l’afflux en France de migrants. Pas bêtes sur ce point précis, les Français d’origine immigrée disent avoir compris que c’est le laxisme dans ce domaine qui les empêche d’être des Français de souche et qui les oblige à provoquer le racisme de la société française à leur égard.
Avoir lu dans Le Monde... le foulard à l’école : Avoir lu dans Le Monde que (ou avoir une amie Rachida qui dit que) la loi interdisant le voile à l’école a été vécue comme un facteur d’émancipation par les jeunes filles qui portaient le foulard. Ces filles comprennent que cette loi est une grande réussite puisqu’elles ne portent plus le voile à l’école. Elles ne vont en effet plus à l’école et continuent le formidable processus d’émancipation enclenché par cette loi dans leur chambre.
Kabyles : Hommes et femmes à l’esprit beaucoup plus laïc, poétique, dithyrambique et anthropo-sidérurgique que les algériens d’origine maghrébine. En effet, eux ont le bon goût d’avoir la peau claire, certains poussant même leur soif d’universalisme jusqu’à avoir les yeux verts.
Maghrébin non homophobe : Maghrébin homosexuel, bisexuel, transsexuel... – ou en tout cas pas tout à fait normal lui-même, côté sexualité.
Maghrébin non sexiste : Maghrébin âgé de 26 ans, résidant au 34 rue Voltaire, à Paris. Il y en avait un deuxième à Wattignies (près de Lille), mais il est malheureusement mort dans un accident de moto en février dernier.
Maghrébin non antisémite :
Définition en cours de construction. Appel à contribution des lecteurs : si vous connaissez une personne répondant au critère « maghrébin non antisémite », merci de contacter de toute urgence la rédaction du journal à l’adresse suivante : journalindigene@yahoo.fr (qui fera suivre au Petit facho de gauche). Pour ne pas que cet appel à contribution soit vain, les Maliens, les Comoriens, les Sénégalais du nord du Sénégal, ainsi que les touristes qui ont passé au moins 3 fois 15 jours de vacances à Marrakech ou à Djerba, seront considérés comme « maghrébins » par le Petit facho de gauche, qui a peu d’espoir mais qui essaie d’y croire malgré tout.
Mariage mixte : Sorte de défi humaniste et humanitaire, qui consiste à vouloir tirer vers le haut une personne immigrée en lui permettant, dans le cadre de cette union mixte, d’avoir des enfants qui certes hériteraient pour moitié d’un sang immigré, mais qui seraient quand même à moitié normaux.
« Ma femme kabyle et moi » : Façon de présenter sa femme à ses amis de gauche en rentabilisant de façon maximale un mariage mixte. En effet, cela permet d’être intouchable en matière de tolérance et de grand-humanisme, même lorsqu’on s’accorde, au cours d’une discussion de gauche, une blague un peu raciste mais pleine de tendresse sur ces bons à rien d’Algériens.
« Ma femme... et moi » : Façon de présenter sa femme lorsqu’elle est antillaise. Inutile en effet de qualifier plus précisément son épouse pour susciter l’admiration de ses amis de gauche, la belle couleur de peau « chocolat » se passant de tout commentaire. Préférer la légèreté en la montrant du doigt, lorsqu’elle s’éloigne.
Marrakech et Ouarzazate : Marrakech est un site touristique français déclassé car les domestiques (« marrakchis » en arabe) ont été incapables de conserver l’authenticité non-marchande du site, que les touristes payaient pourtant très cher. En outre, les marrakchisn’étaient absolument plus en mesure de garantir le dépaysement : les touristes toujours plus nombreux y croisaient de plus en plus de touristes. C’est pourquoi aujourd’hui, pour des vacances plus authentiques, plus dépaysantes et plus branchées, de plus en plus de touristes préfèrent se rendre à Ouarzazate, afin d’évider de rencontrer des touristes.
Noyer le poisson : Sacrifice rituel de ce poisson indigne qu’est la discrimination raciale. Noyer la discrimination raciale, à la gloire de la République une et indivisible, en implorant pêle-mêle la discrimination sociale, la discrimination homophobe, la discrimination à l’égard des gauchers, des roux, des blondes, des trop gros, des trop belles, des trop intelligents, des trop gentils… – et toute discrimination qui pourrait de près ou de loin servir à la noyer bien profond.
Petit facho : Désigne un homme qui vote Front National, a un gros ventre, un CAP ou un BEP, est chômeur, alcoolique, très mal habillé et a les cheveux gras à la racine, et aux pointes. Ses propos bassement racistes sont évidemment à condamner enFrancepaysdesdroitsdel’homme. Ce qui est drôle au fond, c’est qu’il déteste les immigrés, par rapport auxquels il se croit supérieur, alors qu’ils sont absolument égaux au niveau culturel : quasiment analphabète, il a lui aussi un fort accent quand il croit parler français, et culturellement, il aime presque autant battre sa femme et ses enfants.
Pratique du ramadan : Variable qu’utilisent les instituts de sondage pour mesurer le degré d’obscurantisme des musulmans en France, et qui, lorsqu’elle est croisée avec la variable « non-consommation de porc », donne une assez bonne idée du risque préoccupant d’alqaïdaïsation galopante de la société française.
Prendre sur soi : Attitude qui consiste, lorsqu’un immigré algérien se plaint de façon arrogante du traitement réservé aujourd’hui en France aux immigrés et à leurs enfants, à ne pas montrer son étonnement de voir que les mêmes qui ont chassé hors de l’Algérie les Français en 1962, s’accrochent autant aux basques de la France à présent, en se plaignant de surcroît. Attitude « Grand Seigneur » qui consiste à résister à l’envie de faire à l’immigré en question un petit rappel historique, et à se contenter de lui sourire ironiquement, sans rien dire.
Projets de lutte contre les discriminations à l’embauche : Projets visant à proposer aux Français d’origine ethnique des formations et des parrainages pour qu’ils apprennent à se présenter de façon moins provocante aux entretiens d’embauche. On les aide ainsi à ne pas provoquer les discriminations illégales qu’ils subissent. Les employeurs, discriminant illégalement sont rassurés par ce type de démarche, signant même dans leur grande bonté, lors de colloques avec cocktails et auto-satisfaction, des Chartes de la Diversité. Technique efficace qui pourrait être généralisée à l’ensemble du système judiciaire : dans une affaire de viol par exemple, on mettrait en prison la personne violée pour qu’elle apprenne à ne plus provoquer le viol qu’elle a subi. Les violeurs seraient sûrement rassurés par ce type de démarche, et signeraient peut-être dans leur grande bonté, lors de colloques avec cocktails et auto-satisfaction, des Chartes de la Chasteté.
Projet inter-culturel : Séminaires de formation sur « l’Art du couscous-merguez au Maghreb, de la préhistoire à nos jours », qui se déroulent sur 47 demi-journées et demi. À l’issue de cette formation à l’inter-culturalité, les travailleurs sociaux sont capables de comprendre comment ça peut fonctionner, un petit africain, et pourquoi ça ne veut pas fonctionner, un petit maghrébin.
Responsabiliser les parents : Politique publique dont l’objectif est de valoriser et de rendre leur dignité aux parents des quartiers dits « sensibles », en montrant à ces parents démissionnaires à quel point ils devraient avoir honte d’être aussi indignes et irresponsables.
Rmiste : Personne que la société a le devoir de sortir de l’alcoolisme.
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